La chlorella est une algue verte apparue sur Terre il y a plus de 2 milliards d’années. Formée d’une seule cellule, sphérique, elle doit sa couleur à la chlorophylle (pigment de la photosynthèse) qu’elle contient en quantité exceptionnelle.
Découverte en 1890 par un microbiologiste hollandais Martinus Willem Beijerinck, l’espèce chlorella est divisée depuis 2004 en trois variétés[1] : chlorella vulgaris, chlorella lobophora et chlorella sorokiniana. La chlorella vulgaris est actuellement la plus cultivée car c’est la plus adaptée aux fermes d’algues.
Historiquement, la chlorella a été produite et consommée d’abord en Asie, principalement au Japon, puis très rapidement, l’île de Formose (Taiwan actuel) est devenue le premier producteur mondial.
De plus, depuis 1950, de nombreuses recherches ont été menées lorsque la chlorella a été pensée comme un aliment utile pour contrer l’éventuel manque alimentaire mondial[2] lié à l’augmentation de la population. Malheureusement, difficilement digeste à l’état naturel, la chlorella n’a pas été retenue comme solution viable. En effet, sa paroi est constituée de cellulose nécessitant d’être cassée avant de la consommer.
Ses capacités thérapeutiques sont, quant à elles, prouvées. Au Japon, elle est même considérée comme aliment d’intérêt national pour la santé et en 1957, l’institut pour la recherche sur la chlorella y est créé.